Idée du jour : Tout changement, même celui qu’on espérait, amène quelque mélancolie. Ce que nous laissons derrière nous est une part de nous-mêmes. Il nous faut mourir à une vie, avant de naître à une autre
Anatole France écrivain français : 1844-1924
Douleur

L'Hypnose et la Douleur

L'apport de l'hypnose éricksonienne dans le cadre de la douleur chronique et de la douleur aiguë nous montre aujourd'hui l'importance de cet outil thérapeutique efficace.

En modifiant la perception de la douleur, l'hypnose permet de mieux la supporter, de mieux la gérer et de retrouver ainsi une certaine autonomie. L'hypnose agit au niveau du cerveau dans une zone appelée "système limbique", située entre les deux hémisphères, et où se situent les centres de la douleur. La sensation de douleur est transmise au cerveau par des messagers spécifiques, qui sont appelés "neuromédiateurs". Entre autres, l'hypnose va déjà permettre de "shunter" leur circulation, et donc, de la douleur dans le corps.

Il y a plusieurs éléments importants à respecter. Dans le cadre des douleurs chroniques il est nécessaire de prendre en compte les aspects physiques et sensoriels, comportementaux et affectifs de la douleur.

Il est important de tenir compte de :

  • • La description de la douleur,
  • • L'histoire de la douleur,
  • • L'évolution de la douleur,
  • • Les traitements antalgiques médicaux associés,
  • • L'impact de la douleur sur les relations sociales, le travail, les amis, les loisirs,
  • • Les éventuels bénéfices secondaires de la douleur, et le niveau de dépression associé. (Douleur Physique, Douleur Psychique)
  • • L'histoire cachée de la douleur

Modèle thérapeutique

Plusieurs protocoles thérapeutiques peuvent être utilisés dans le traitement de la douleur, et le psycho-praticien en hypnose choisit toujours l'outil le plus adapté au patient. Le travail thérapeutique porte sur les effets anesthésiants ou analgésiques de l'hypnose. Dans certains cas un rééquilibrage de la douleur est proposé. Grâce à l'hypnose, le patient trouve la capacité de modifier des perceptions, et la capacité de contrôler des fonctions physiologiques habituellement involontaires.